7 octobre et guerre à Gaza, la mort en chiffres

La guerre dans la bande de Gaza, qui entre dimanche dans son 7e mois, est la plus meurtrière jamais menée dans ce petit territoire palestinien assiégé.
 
Au moins 33.175 personnes y ont été tuées dans les opérations militaires lancées par Israël en représailles à l’attaque sans précédent du Hamas sur son sol le 7 octobre, selon le ministère de la Santé du mouvement islamiste palestinien à Gaza.
 
L’attaque du Hamas a entraîné la mort de 1.170 personnes du côté israélien, en majorité des civils, de tous âges, tués le 7 octobre, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de chiffres officiels israéliens.
 
Tandis que le Hamas refuse toujours de donner le nombre de ses combattants tués, Israël affirme en avoir éliminé plus de 12.000, chiffre impossible à vérifier de manière indépendante.
 
– Les pertes israéliennes –
Sur les 1.170 personnes tuées le 7 octobre ou les jours suivants, une sur trois était un membre des forces de sécurité: 306 soldats, 60 policiers et 10 membres du service de renseignement intérieur Shin Bet.
 
Soixante-seize étrangers ont aussi péri dans ces attaques.
 
Et parmi les 600 soldats tués depuis le début de la guerre, 260 ont trouvé la mort dans les combats lancés à Gaza le 27 octobre.
 
En Cisjordanie occupée, 17 Israéliens – soldats et civils, parmi lesquels des colons – ont été tués.
 
Huit civils et dix soldats ont trouvé la mort dans le nord du pays dans des tirs de roquettes et de missiles du mouvement islamiste Hezbollah depuis le Liban, un allié du Hamas.
 
Sur les quelque 250 personnes enlevées lors de l’attaque du Hamas le 7 octobre, 129 se trouvent toujours à Gaza, dont 34 sont mortes, d’après des responsables israéliens.
 
Les corps de 12 otages ont été rendus à Israël.
 
Selon un décompte fourni dimanche par l’armée israélienne, 9.100 roquettes ont été tirées sur Israël depuis la bande de Gaza.
 
– Les pertes palestiniennes –
 
La plupart des 33.175 personnes tuées à Gaza dans le cadre de la campagne de représailles israélienne sont des femmes et des enfants, selon le ministère de la Santé dirigé par le Hamas qui a pris le pouvoir dans le territoire en 2007.
 
L’armée israélienne affirme que ses frappes aériennes ont visé 32.000 « cibles » dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre. Elle dit avoir « éliminé » 12.000 combattants ennemis, dont cinq commandants de brigade et 20 commandants de bataillon.
 
Le Hamas ne fournit pas ses propres chiffres sur le nombre de combattants tués dans ses rangs.
 
Au moins 459 Palestiniens ont été tués depuis le 7 octobre en Cisjordanie occupée, selon le ministère de la Santé de l’Autorité palestinienne qui siège à Ramallah. L’armée israélienne affirme pour sa part y avoir « éliminé 420 terroristes ».
 
– Liban et Syrie –
 
Depuis octobre, des tirs imputés à Israël ont tué au moins 359 personnes au Liban, principalement des combattants du Hezbollah, parmi lesquelles au moins 70 civils, selon un décompte de l’AFP.
 
Les combattants d’autres groupes au Liban, dont le Hamas et le mouvement Amal, allié du Hezbollah, sont également inclus dans ce bilan.
 
Les échanges de tirs transfrontaliers ont déplacé des dizaines de milliers de personnes dans le sud du Liban et le nord d’Israël.
 
En Syrie, au moins 23 combattants du Hezbollah ont également été tués dans des frappes attribuées à Israël, selon un bilan de l’AFP, et sept membres du Corps des Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de la République islamique iranienne, ont péri lundi dans un raid aérien sur Damas.
 
Israël affirme avoir frappé 1.400 « cibles » depuis le ciel au Liban, et 3.300 dans des tirs d’artillerie, de roquettes ou de chars.
 
Quelque 3.100 roquettes ont été tirées sur le territoire israélien à partir du Liban et 35 depuis la Syrie, selon Israël.
 

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