Affaire Sonko-Adji Sarr: Moussa Sène Absa parle d’un « deal » mal ficelée

Viol ou complot ? Les positions de l’opposant à Macky Sall et de la jeune femme qui l’accuse sont aux antipodes, tant sur les faits que sur la teneur de la confrontation dans le bureau du juge d’instruction. Le cinéaste sénégalais Moussa Sène Absa ne semble pas convaincu par la thèse du viol dans l’affaire Adji Sarr-Ousmane Sonko.

L’affaire est, depuis le début, très suivie au Sénégal : ce mardi 6 décembre, l’opposant Ousmane Sonko a pour la première fois été confronté à celle qui l’accuse de viols au palais de justice de Dakar. La mise en cause d’Ousmane Sonko, principale figure de l’opposition sénégalaise, puis son arrestation en mars 2021 avaient contribué à déclencher plusieurs jours d’émeutes, de pillages et de destructions, qui avaient fait une douzaine de morts.

Le réalisateur de « Madame Brouette » regrette que le Sénégal soit « pris en otage pour une affaire de fesse mal ficelée : mauvais casting, mauvais décors, mauvaise réalisation, mauvais scénario, mauvais timing ». « Un vrai navet qui risque de brûler le pays après les 14 morts déjà enregistrés », fustige Moussa Sène Absa, dans un post sur sa page Facebook.

Le cinéaste a déjà trouvé un titre pour une éventuelle adaptation cinématographique : « La putain de la République ». Propos qui ne manqueront pas assurément d’alimenter la controverse.

Ousmane Sonko, 48 ans, candidat déclaré à l’élection présidentielle de 2024, a été inculpé pour viols et menaces de mort et placé sous contrôle judiciaire en mars 2021, après avoir été visé en février 2021 par la plainte d’Adji Sarr, une employée d’un salon de beauté où il allait se faire masser.

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