C’est l’Union africaine qui a refermé cette longue semaine de plaidoiries. Pour faire valoir ses arguments, la conseillère juridique de l’organisation continentale, la professeure Hajer Gueldich, a notamment évoqué devant les juges le drame de Gaza, depuis le blocage de l’aide humanitaire par Israël, le 2 mars.
« Quels seraient les mots justes pour qualifier le drame humain d’une population entière qui depuis la fin du cessez-le-feu, c’est-à-dire plus de 60 jours maintenant, est privée d’eau, de nourriture, de carburant, d’aide médicale de vaccins pour les enfants, surtout que 3 000 camions d’aide humanitaire sont bloqués par Israël aux portes de Gaza ? », demande-t-elle.
Comme l’ont dit de nombreux pays, dont l’Algérie, l’Afrique du Sud, le Sénégal, les Comores, ou encore la Namibie, l’organisation continentale estime qu’Israël a l’obligation de laisser passer l’aide humanitaire, de ne pas entraver le travail de l’UNRWA et des autres organisations humanitaires.
L’Union africaine a aussi demandé aux juges de rendre leur décision au plus vite.