Le Directeur de cabinet du ministre des Finances et du Budget, Bassirou Sarr, a annoncé jeudi lors de la cérémonie des Assises de l’entreprise que « le ministre Cheikh Diba a saisi l’ensemble des entités du secteur privé, pour faire un recensement exhaustif de ce que l’Etat doit à ces entreprises ». Il a signalé que la prochaine étape sera l’apurement des arriérés. « Dans la loi de finances déposée à l’Assemblée nationale, un montant de 300 milliards de F Cfa complémentaire est réservé pour l’apurement de ces, arriérés », a informé M. Sarr.
Toujours sur la question des arriérés soulevée par le président du Conseil national du patronat, Baidy Agne, Bassirou Sarr, a fait remarquer que le gouvernement, de manière « exceptionnelle », a fait un effort dans la loi de finances rectificatives 2025 en allouant un montant de 500,9 milliards de F Cfa destinés à l’apurement de ces arriérés. « Dans ces arriérés, nous avons plusieurs composantes. La première liée à des marchés publics qui sont financés sur ressources extérieures et concernait l’exercice 2024 et les exercices antérieurs. Aujourd’hui, sur un montant de 249 milliards de F Cfa qui était prévu, nous avons apuré 218 milliards de F Cfa », a informé le directeur de cabinet. Qui a ajouté : « Nous avons le taux de croissance le plus élevé en Afrique et nous comptons atterrir en fin d’année avec un taux de croissance de 7,8 % ».
M. Sarr a également souligné que le gouvernement est engagé dans la consolidation budgétaire. Et il en veut pour preuve le Projet de loi de finances 2026 déposé à l’Assemblée nationale, qui fait ressortir que le déficit va passer de 7,8 % à 5,8 %.