CAN féminine 2025: au Maroc, trois grands favoris pour un nouveau trophée

Il fut un temps, pas si lointain, où la CAN féminine se conjuguait d’abord avec le Nigeria. Et pour cause, jamais une équipe nationale n’a eu une emprise aussi forte sur une compétition continentale de football. Les Nigérianes, c’est simplement 11 CAN remportées sur 14 éditions. Des Super Falcons version « Nadal à Roland-Garros » qui n’ont laissé que des miettes à la Guinée équatoriale (deux titres en 2008 et 2012) et à l’Afrique du Sud couronnée en 2022.

Et c’est justement ce dernier sacre qui bouscule les certitudes à l’heure d’entrer dans cette CAN, officiellement de 2024, décalée d’une année par la CAF. Car, l’Afrique du Sud, après cinq finales perdues, dont trois face au Nigeria, a désormais brisé son plafond de verre. Invaincues en 2025, les  Banyana Banyana  s’avancent dans cette CAN comme les principales favorites pour conserver leur titre devant les Marocaines et les Nigérianes. 

Le Maroc ambitieux
Ce trio était d’ailleurs était dans le dernier carré de la dernière CAN disputée en 2022 au Maroc. Et à domicile, les Lionnes de l’Atlas, qui connaissent le chemin qui mène au sacre, peuvent nourrir des ambitions. Avec l’expérience, la dynamique du foot marocain, et le soutien financier du Royaume, la capitaine Ghizlane Chebbak et ses coéquipières peuvent rêver plus grand

Mais le Nigeria sera toujours là, par habitude et par talent. Car l’incontournable Asisat Oshoala, certainement la plus grande joueuse africaine de l’histoire, est encore présente pour jouer les guides. Déjà vainqueure de trois CAN (2014, 2016, 2018), l’attaquante de 30 ans a encore de la ressource. Et le Nigeria, première nation africaine au classement Fifa devant….l’Afrique du Sud et le Maroc, n’est jamais rentré bredouille de deux CAN de suite.

L’outsider zambien
Derrière ce trio quasi intouchable, la Zambie semble être la première formation capable de déjouer les pronostics. Les Copper Queens ont atteint les demi-finales en 2022 pour la première fois de leur histoire, terminant à la troisième place devant le Nigeria. Emmenée par son attaquante  Barbra Banda, Joueuse africaine de l’année, la Zambie s’est également épaissi sur le plan international avec une première Coupe du monde disputée en 2023 et deux Jeux olympiques (2020, 2024). Avec le renfort très attendu du phénomène Racheal Kundananji, le plus gros transfert du football féminin, la Zambie se présente comme un gros outsider.

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