Dialogue avec l’UMS : la Primature dément toute démarche formelle de Sonko

La supposée rencontre entre le Premier ministre Ousmane Sonko et l’Union des magistrats du Sénégal (UMS), annoncée par certains médias, a suscité de nombreuses interprétations. Face aux interprétations divergentes, une source au sein de la Primature a tenu à apporter des clarifications dans les colonnes  de Le Soleil sn.
 
Contrairement à ce qui a pu être rapporté, il ne s’agissait pas d’une demande formelle du chef du gouvernement, ni d’une sollicitation de l’UMS, mais d’une démarche personnelle de son conseiller juridique. « D’emblée, il convient de souligner que le Premier ministre n’a pas été demandeur d’une telle rencontre », précise l’interlocuteur.
 
 
Selon lui, cette initiative est née d’une proposition personnelle de son conseiller juridique à la Primature, magistrat et membre de l’UMS, qui, de son propre chef, a estimé « qu’il serait utile, dans une dynamique républicaine, que le chef du gouvernement et chef de l’administration puisse rencontrer les acteurs du secteur de la justice, et en particulier l’UMS ».
 
 
A l’en croire, cette rencontre devait se tenir le mercredi 9 juillet. « Le conseiller juridique a présenté sa proposition au Premier ministre, qui a marqué son accord de principe, dans l’esprit d’un dialogue ouvert avec toutes les composantes de la justice », a-t-il fait savoir, ajoutant qu’il a contacté le « président de l’UMS, qui a également donné « son accord de principe, sous réserve d’échanger avec ses collègues ».
 
Toutefois, il affirme que lorsque cet accord du président de l’UMS a été soumis à l’ensemble des membres du bureau de l’UMS, une bonne partie a estimé que le moment n’était pas opportun pour une telle rencontre.
 
Plusieurs voix ont fait valoir « la fin de mandat du bureau actuel » et ont jugé préférable « d’attendre la prochaine assemblée générale de l’UMS prévue d’ici septembre », pour laisser au nouveau bureau la responsabilité de ce type de décision.
 
D’ailleurs, la même source rappelle que ni le Premier ministre, ni l’UMS n’ont formulé une quelconque demande pour une rencontre.  « L’initiative était strictement personnelle, et elle a été portée de « manière républicaine, sans pression ni obligation », a-t-elle insisté.
 
Et de conclure : « Si l’UMS estime qu’il convient d’attendre la mise en place de sa nouvelle équipe dirigeante, cela relève de sa pleine autonomie ».

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