Etats-Unis : Après son échec en 2024, Kamala Harris pourrait se présenter à nouveau à la Maison-Blanche

L’ancienne vice-présidente américaine Kamala Harris (démocrate) a déclaré, dans un extrait d’interview télévisée diffusé samedi au Royaume-Uni, qu’elle pourrait « éventuellement » se présenter à nouveau à la présidence.

A61 ans, elle n’a peut-être pas dit son dernier mot. L’ancienne vice-présidente américaine Kamala Harris a déclaré, dans un extrait d’interview télévisée diffusé samedi au Royaume-Uni, qu’elle pourrait « éventuellement » se présenter à nouveau à la présidence.

Kamala Harris, qui a remplacé Joe Biden comme candidate démocrate à l’élection présidentielle de 2024 mais a été battue par Donald Trump, a confié à la BBC qu’elle n’avait pas encore décidé si elle se présenterait à nouveau à la Maison-Blanche.

Mais l’ancienne sénatrice âgée de 61 ans a insisté sur le fait qu’elle n’avait pas « terminé » sa carrière politique et que ses jeunes petites-nièces verraient une femme présidente au Bureau ovale « de leur vivant, c’est certain ».

« Je n’ai pas encore décidé ce que je ferai à l’avenir »

« J’ai consacré toute ma carrière au service public, c’est ancré en moi, et il y a de nombreuses façons de servir », a dit Kamala Harris à la chaîne britannique dans une interview qui doit être diffusée intégralement dimanche. « Je n’ai pas encore décidé ce que je ferai à l’avenir », a-t-elle ajouté. Ces propos constituent l’indice le plus fort à ce jour que Harris pourrait tenter d’obtenir l’investiture du Parti démocrate pour l’élection de 2028.

Elle a également minimisé l’importance des sondages qui lui donnent peu de chances de succès. « Il y a toutes sortes de sondages qui disent des choses très différentes », a fait valoir l’ancienne sénatrice de Californie, dont la carrière politique a débuté comme procureure de San Francisco. « Si j’avais écouté les sondages, je ne me serais pas présentée à mon premier mandat ni à mon deuxième. »

Harris a également critiqué la conduite de Donald Trump au cours des dix premiers mois de son second mandat, et a fustigé les chefs d’entreprise et les institutions américaines, qu’elle accuse de céder trop facilement à ses exigences.

« Nombreux sont ceux qui ont capitulé dès le premier jour, qui se prosternent devant un tyran, pour de nombreuses raisons, je crois », a-t-elle dit à la BBC. Parmi ces raisons, elle a cité le désir « d’être proche du pouvoir, parce qu’ils veulent peut-être faire approuver une fusion ou éviter une enquête ».

Cette interview fait suite à la publication de ses mémoires le mois dernier, dans lesquelles elle affirmait qu’il était « imprudent » de laisser Joe Biden, dont l’état de santé était incertain, se présenter pour un second mandat présidentiel.

Elle a également accusé son équipe à la Maison-Blanche de ne pas l’avoir soutenue lorsqu’elle était sa vice-présidente, et de l’avoir parfois activement entravée.

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