« Gaza meurt » : le cri d’alerte d’El Malick Ndiaye à Genève

Le Président de l’Assemblée nationale du Sénégal, El Malick Ndiaye, a marqué les esprits lors de la 6e Conférence mondiale des parlementaires tenue ce mercredi 29 juillet à Genève. Dans un discours d’humanisme et de responsabilité, le président a lancé un plaidoyer poignant en faveur des populations civiles victimes de conflits, avec une mention particulièrement forte sur la situation à Gaza.

« Gaza souffre, Gaza pleure, Gaza meurt », a-t-il déclaré avec gravité, provoquant un moment d’émotion palpable dans l’assemblée. Cette interpellation directe et sans détour a cristallisé l’attention sur la tragédie humanitaire en cours au Proche-Orient.

Au-delà du cri d’alarme pour Gaza, El Malick Ndiaye a étendu son appel à d’autres zones de tension : le Sahel, les Grands Lacs, l’Ukraine. Il a exhorté les parlementaires du monde entier à ne pas se contenter de constats. « Il ne suffit pas de déplorer, il faut décider. Il ne suffit pas de condamner, il faut agir », a-t-il martelé dans une anaphore puissante.

Selon lui, face aux défis du siècle, insécurité mondiale, crise climatique, dette écrasante des pays du Sud, inégalités croissantes, les parlementaires doivent jouer un rôle central : « Devenons des leviers de transformation et des acteurs de la solution », a-t-il lancé.

Le président de l’Assemblée nationale a également plaidé pour un multilatéralisme plus inclusif, affirmant que « aucun État ne peut relever seul les défis du XXIe siècle ». Il a ainsi appelé à réformer les institutions internationales, pour les rendre plus représentatives des équilibres mondiaux actuels.

Réaffirmant l’attachement du Sénégal aux valeurs de paix, de dialogue et de démocratie, El Malick Ndiaye a insisté sur la nécessité de renforcer les coopérations entre les peuples.

En s’appuyant sur un proverbe sénégalais, « Nit, nit mooy garabam » (L’homme est le remède de l’homme), il a rappelé que l’humain doit rester au cœur de l’action politique. Il a défini trois axes majeurs pour l’engagement parlementaire mondial : la justice sociale, la prospérité partagée, et la paix et la sécurité.
 

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