L’administration Trump remet une pièce dans la machine des pourparlers, avec un nouveau projet de négociation qui vient d’être transmis aux autorités ukrainiennes, rapporte notre correspondant à Washington, Vincent Souriau. Négocié, d’après la presse américaine, par Steve Witkoff, l’un des « monsieur diplomatie » de Donald Trump, avec plusieurs personnalités proches du Kremlin, le texte tient en 28 points.
À ce stade, il prévoit des concessions majeures de l’Ukraine sur plusieurs revendications ultra-sensibles, à commencer par l’abandon du Donbass, c’est-à-dire donner à la Russie le tiers de la région de Donetsk que la Russie n’a pas réussi à occuper de manière militaire jusqu’à présent, rappelle notre correspondante à Kiev, Emmanuelle Chaze. Cette revendication russe est la même depuis 2014 et a été réitérée lors des négociations d’Istanbul, et pour l’Ukraine, une concession de taille serait déjà de commencer des négociations en vue d’un cessez-le-feu sur la base de la ligne de front actuelle.
Le déploiement des soldats étrangers interdit en Ukraine
Ce plan semble reprendre les conditions maximalistes avancées précédemment par la Russie, des exigences dénoncées par Kiev comme équivalant à une capitulation de facto. « Nous recevons des signaux disant que nous devons accepter ce plan », a déclaré cette source ukrainienne sous couvert d’anonymat. La proposition inclut la « reconnaissance de l’annexion de la Crimée et d’autres régions prises par la Russie » et « la réduction de l’armée à 400 000 personnes », a-t-elle indiqué. Le plan prévoit également l’extinction progressive de l’aide américaine, avec la fin des livraisons d’armes à longue portée capables de frapper le territoire russe.
Ce texte interdit aussi le déploiement de soldats étrangers sur le sol ukrainien. Autrement dit, il écarte la coalition de bonnes volontés animée depuis des mois par la France et le Royaume-Uni. Enfin, sur le plan culturel, ce document spécifie que la langue russe devienne langue officielle en Ukraine – ça n’est jamais arrivé depuis la ratification de la Constitution ukrainienne en 1996 – et que l’Église orthodoxe russe obtienne un statut légal.
« Une nuance importante est que nous ne comprenons pas s’il s’agit réellement d’un plan Trump » ou « de son entourage », a ajouté le haut responsable ukrainien. Selon la même source, les informations données sont restées « pas claires » sur l’attitude que la Russie serait supposée adopter en retour.
À ce stade, il prévoit des concessions majeures de l’Ukraine sur plusieurs revendications ultra-sensibles, à commencer par l’abandon du Donbass, c’est-à-dire donner à la Russie le tiers de la région de Donetsk que la Russie n’a pas réussi à occuper de manière militaire jusqu’à présent, rappelle notre correspondante à Kiev, Emmanuelle Chaze. Cette revendication russe est la même depuis 2014 et a été réitérée lors des négociations d’Istanbul, et pour l’Ukraine, une concession de taille serait déjà de commencer des négociations en vue d’un cessez-le-feu sur la base de la ligne de front actuelle.
Le déploiement des soldats étrangers interdit en Ukraine
Ce plan semble reprendre les conditions maximalistes avancées précédemment par la Russie, des exigences dénoncées par Kiev comme équivalant à une capitulation de facto. « Nous recevons des signaux disant que nous devons accepter ce plan », a déclaré cette source ukrainienne sous couvert d’anonymat. La proposition inclut la « reconnaissance de l’annexion de la Crimée et d’autres régions prises par la Russie » et « la réduction de l’armée à 400 000 personnes », a-t-elle indiqué. Le plan prévoit également l’extinction progressive de l’aide américaine, avec la fin des livraisons d’armes à longue portée capables de frapper le territoire russe.
Ce texte interdit aussi le déploiement de soldats étrangers sur le sol ukrainien. Autrement dit, il écarte la coalition de bonnes volontés animée depuis des mois par la France et le Royaume-Uni. Enfin, sur le plan culturel, ce document spécifie que la langue russe devienne langue officielle en Ukraine – ça n’est jamais arrivé depuis la ratification de la Constitution ukrainienne en 1996 – et que l’Église orthodoxe russe obtienne un statut légal.
« Une nuance importante est que nous ne comprenons pas s’il s’agit réellement d’un plan Trump » ou « de son entourage », a ajouté le haut responsable ukrainien. Selon la même source, les informations données sont restées « pas claires » sur l’attitude que la Russie serait supposée adopter en retour.
