La décision de la Cour suprême pourrait rebattre les cartes dans la course pour les élections générales du printemps 2024 en Inde. La plus haute instance judiciaire a suspendu, vendredi 4 août, la peine infligée à Rahul Gandhi, principale figure de l’opposition, dans une affaire de diffamation à l’encontre du premier ministre, Narendra Modi. Lors d’un rassemblement électoral en 2019, le dirigeant du Parti du Congrès avait moqué le nom de famille de Modi, ce qui lui a valu d’être condamné à deux ans de prison en mars par un tribunal du Gujarat, ancien fief du chef du gouvernement. Cette sanction, à l’évidence politique, a entraîné son éviction du Parlement et le rendait inéligible pour six ans.