L’Argentine se débat avec sa dette envers le FMI

Le ton est calme, solennel. « Je veux apporter de la tranquillité, l’Argentine ne va pas utiliser un seul dollar de ses réserves pour payer son échéance d’aujourd’hui », assure le ministre de l’économie du pays, Sergio Massa (centre-gauche), lundi 31 juillet, l’index gauche en l’air accentuant son message. Surprenant propos, alors que ce jour-là Buenos Aires doit honorer le paiement de 2,7 milliards de dollars (2,4 milliards d’euros) auprès du Fonds monétaire international (FMI). Aux abois, avec des réserves totalement à sec, le pays a finalement trouvé une formule acrobatique pour faire face à l’échéance sans dépenser ses précieux billets verts : un prêt-relais de 1 milliard de dollars auprès de la Banque interaméricaine de développement et un montant en yuans équivalent à 1,7 milliard de dollars, inclus dans un échange de devises avec la Chine.

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