La Médiature de la République, sous la direction de Demba Kandji, fait face à un afflux massif de plaintes. Entre le 1er avril et le 30 septembre 2025, l’institution a enregistré un total de 120 dossiers de réclamation émanant des citoyens. Ce chiffre souligne les tensions persistantes entre les usagers et l’administration publique.
Après une première sélection, la Médiature a écarté 22 dossiers pour diverses raisons, notamment, 12 pour leur caractère strictement privé, 3 estimant qu’ils dépassaient les compétences de l’institution, 2 pour non-respect de la démarche préalable auprès de l’administration visée, encore 2 relevant de dossiers déjà pendants devant la justice, 3 autres jugés non fondés. Au final, 98 dossiers sont « effectivement en cours de traitement » par les services du médiateur.
L’analyse des dossiers révèle clairement les domaines les plus problématiques de l’action publique. Le selon « Les Echos », le foncier arrive en tête des préoccupations, totalisant 24 réclamations sur les 98 dossiers en cours. Il est Suivi des litiges cruciaux touchant directement la vie des citoyens, comme les pensions de retraite, les dossiers de régularisation de situations administratives, le paiement de créances ou d’indemnités dues par l’État ou ses démembrements.
Un total de 26 réclamations recouvre divers objets et certains mettant en cause des avocats. Le ministère des Finances et du Budget (19 dossiers), les communes (11 dossiers), le ministère de l’Intérieur (8 dossiers), l’IPRES (6 dossiers), font partie des services les plus concernés par ces réclamations, avec le ministère de l’Urbanisme et du Cadre de vie (5 dossiers). Les autres ministères se partagent un total de 12 réclamations. Vingt-deux dossiers concernent divers organismes ayant une mission de service public, selon les services de Demba Kandji.
