Promesse – Aliou Cissé sur les matchs contre Gabon et Bénin : «On aura une équipe différente de celle que le Peuple sénégalais a l’habitude de voir»

Aliou Cissé à l’habitude de convoquer de nouveaux joueurs sans pour autant leur donner un temps de jeu conséquent. Pour les deux matchs amicaux, à Amiens, contre Gabon (ce soir à 19h 30 Gmt) et Bénin (le 26 mars), le sélectionneur, qui a annoncé un turnover, a lancé une grosse promesse au «Sénégal du foot». On attend de voir. Cissé faisait face aux journalistes hier, en conférence de presse d’avant-match, relayée par Wiwsport. Morceaux choisis.

ETAT D’ESPRIT DU GROUPE
«Dans l’ensemble, tout le monde est arrivé à l’heure. On a eu quatre séances depuis le début de la semaine. L’am­biance est bonne. Les garçons sont arrivés avec beaucoup de motivation, avec cette joie, ce bonheur de retrouver la sélection. L’ambiance est très bonne pour travailler sereinement.»

ENJEUX DES DEUX MATCHS
«Ce sont deux matchs très importants dans la mesure où j’ai appelé plusieurs joueurs. Nous savons qu’on n’aura plus l’opportunité avant la prochaine trêve internationale de juin, avec la suite des matchs des éliminatoires du Mondial 2026. C’était le moment d’ouvrir la Tanière et nous l’avons ouverte d’une façon assez spéciale. Effectivement, l’objectif est de donner du temps de jeu à des joueurs qui n’ont pas l’habitude de jouer. On va essayer d’intégrer d’autres. Sur ces deux matchs, on aura une Equipe du Sénégal différente de celle que le Peuple sénégalais a l’habitude de voir. Ça nous permettra d’avoir un bon noyau au mois de juin. Il y a donc l’impératif de gagner, mais il y a surtout l’impératif de pouvoir donner du temps de jeu. C’est important de gagner ces deux matchs, mais c’est tout aussi important de faire tourner les effectifs. Ce n’est pas une révolution, rien n’a changé. L’objectif reste le même. Au-delà de la victoire, sur ces deux matchs, il fallait élargir davantage notre groupe pour les matchs qui nous attendent en juin prochain.»

POURQUOI LE CHOIX DU GABON ET DU BENIN
«Le Gabon et le Bénin sont une opportunité qu’on a eue sur cette fenêtre Fifa. Si on avait d’autres opportunités, on les aurait prises, mais il ne faut pas sous-estimer le Gabon et le Bénin. C’est notre problème de sous-estimer les adversaires, alors qu’il n’y a plus de petites équipes. Nous respectons le Gabon, comme nous respectons le Bénin. Ce sont des matchs qui doivent nous permettre de rebondir.»

PROBLEMATIQUE DU 3-5-2
«Depuis quelque temps, nous jouons avec trois systèmes de jeu. On a préparé ce système à trois défenseurs. Nous l’avons bien préparé contre le Cameroun. C’est un système qui nous a donné beaucoup de satisfaction. Pour moi, ce n’est pas un problème de système, car les joueurs connaissent ce système de trois défenseurs et le pratiquent très bien. J’ai des joueurs de très haut niveau, donc je pense que ce n’est pas ce système qui leur pose problème. Ils ont une envie de jouer ensemble et de partager des objectifs communs. Le système n’est pas le plus important dans le football. Aujourd’hui on parle plus de problème de bloc bas ou bloc haut. Nous sommes capables de jouer contre n’importe quel système de jeu. C’est le travail de toute une équipe et rien ne sera facile.»

UNE PROLONGATION DE TROP ?
«Les supporters sont très satisfaits de leur entraîneur. C’est souvent les spécialistes qui nous mettent ça sur le dos. Je suis un jeune entraîneur qui a à peine 10 ans de carrière. Vous me traitez comme si j’avais 70 ans et que j’avais fait 40 ans de carrière. Qu’est-ce que j’ai fait ? A peine quatre Can et deux Coupe du Monde. Mais mon objectif n’est pas ça, c’est au-delà. Dix ans, ce n’est rien du tout dans ce métier. Je ne suis pas fatigué et je me sens très bien. On a un groupe compétitif qu’on est en train de régénérer. J’ai la confiance des décideurs. Donc que les gens ne s’inquiètent pas par rapport à ma force mentale, je ne suis pas fatigué.»

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