À l’occasion de la cérémonie de lancement de la deuxième édition de la sécurité routière en entreprise, Yankoba Diémé, ministre des Infrastructures et des Transports Terrestres et Aériens, a rappelé, hier, mardi, que 70% des accidents de la route sont liés aux déplacements professionnels. Selon lui, en 2024, plus de 5200 accidents ont causé près de 700 morts et 8500 blessés, représentant ainsi un impact économique de 8% du PIB.
« Les chiffres dont nous disposons aujourd’hui sont malheureusement macabres. En 2024, plus de 5200 accidents de la route ont été enregistrés causant ainsi plus de 8500 blessés et près de 700 décès », a-t-il déclaré.
Selon lui, ces chiffres représentent des vies brisées, des familles endeuillées, mais aussi un coût économique considérable sur notre nation. « L’impact économique de cette tragédie équivaudrait à près de 8% du PIB. Ces chiffres macabres ne sauraient nous laisser indifférents, ils sont le reflet d’une crise de sécurité routière à la quelle nous devons apporter une réponse immédiate et forte », a fait savoir Yankoba Diémé.
Pour la deuxième édition de la sécurité routière en entreprise, le thème choisi, qui est «Réduction des addictions», vise à renforcer l’engagement pour la sécurité routière. « Un engagement qui serait fort appréciable d’autant plus que le gouvernement, sous l’impulsion du Premier ministre Ousmane Sonko, s’engage à réduire de 50% les décès et les blessés sur les routes d’ici 2030. Et cela passe par des contrôles renforcés, une meilleure formation des conducteurs et l’amélioration des infrastructures », a dit le ministre des Infrastructures et des Transports Terrestres et Aériens.
Par ailleurs, Yankoba Diémé a également souligné l’importance de la prise en charge post-accident et de la protection des équipements routiers. Et à ce stade, aussi, il souligne que la responsabilité des entreprises, aussi bien sur le plan légal que moral, doit s’appliquer.