Waly Diouf, professeur d’EPS originaire de Diofior, a vécu un moment marquant de sa carrière en arbitrant pour la première fois un grand combat de lutte : celui entre Siteu et Balla Gaye 2, dimanche dernier à l’Arène nationale.
Après onze années d’apprentissage et plusieurs arbitrages de combats moins médiatisés cette saison, il confie avoir ressenti une immense responsabilité lorsqu’il a été désigné, à la dernière minute, pour ce duel très attendu.
Dans une interview accordée au journal spécialisé Record, Waly Diouf exprime sa grande satisfaction quant à sa prestation, qu’il qualifie de « correcte, pour ne pas dire excellente ». Il souligne la richesse technique du combat, malgré sa brièveté, avec « beaucoup d’actions, de bagarre et de lutte pure ».
Concernant l’issue du combat, il tient à clarifier : selon lui, Balla Gaye 2 n’a pas perdu par quatre appuis, comme certains l’ont avancé, mais bien par une chute sur le côté, validant ainsi sa décision arbitrale.
Pour l’interlocuteur du quotidien sportif, ce combat représentait un véritable « examen de passage » où il ne pouvait se permettre d’échouer, déterminé à honorer la confiance placée en lui par ses supérieurs, et à représenter dignement sa région ainsi que sa profession.