Structures sanitaires au Sénégal : déficit de près de 950 médecins spécialistes

« La situation des structures sanitaires au Sénégal est très préoccupante. Les infrastructures hospitalières sont obsolètes, des systèmes électriques et d’assainissement défaillants, avec comme conséquences des risques très élevés d’incendie et d’infections nosocomiales ». Le constat est du vice-président national de SOS Consommateurs, El-Hadji Ciré Balley Diallo, chargé de l’éducation, la santé et les affaires sociales.

Selon lui, des hôpitaux de niveau 1 ,2 , 3 nécessitent en urgence des réhabilitations sérieuses. Il évoque des problèmes clés autour du « manque de lits et de personnel qualifié » ; de la « répartition inégale des services de santé : les services spécialisés, notamment en cardiologie, oncologie et neurochirurgie étant concentrés dans les régions de Dakar, Thiès et Diourbel au détriment des autres régions très sous- équipées ».

Déficit de médecins spécialistes

Notre pays, estime le vice-président national de SOS Consommateurs, se doit de combler un déficit de près de 950 médecins spécialistes, notamment en cancérologie, neurochirurgie et anesthésie- réanimation.

Mauvaise gestion des ressources

Selon El-Hadji Ciré Balley Diallo, des « détournement de fonds ont été constatés, comme celui de 42,5 millions FCFA dans le cadre du projet PASME à Kolda », financé par l’Agence Française de Développement.

Faible part du budget national

Le vice-président s’offusque du fait que « seulement 9% du budget national soient affectés, un pourcentage bien en dessous des 15% recommandés au niveau communautaire ». Il dénonce les grèves récurrentes, l’accueil défaillant, le comportement irresponsable de certains agents, le montant des tickets d’entrée et autres injustifié et abusif, les lourdes fautes administratives sans sanctions véritables. 

Toujours sur la situation préoccupante des structures sanitaires au Sénégal, le vice-président national de SOS Consommateurs ne manque surtout pas de mentionner « l’absentéisme, le retard de certains agents qui officient dans des cliniques privées où sont souvent orientés des patients ».

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