Tensions et incidents après le renvoi du procès de Sonko

Des incidents ont éclaté entre jeunes et forces de l’ordre jeudi à Dakar près du tribunal où comparaissait l’un des chefs de l’opposition, Ousmane Sonko, dans une affaire dont pourrait dépendre sa candidature à la présidentielle de 2024.
 
Les forces de l’ordre déployées en nombre autour du tribunal dans le centre de la capitale ont lancé des grenades lacrymogènes contre une centaine de partisans de M. Sonko qui voulaient suivre le procès. Les jeunes se sont provisoirement dispersés dans les rues adjacentes. 
 
Actuellement la confusion règne sur la Corniche ouest et le convoi du maire de Ziguinchor, en route pour son domicile de la cité Keur Gorgui, est bloqué. Le leader politique refuse de passer par le tunnel de Soumbédioune, comme le souhaitent les forces de l’ordre. 
 
Ces incidents se sont produits dans un climat de tension grandissante.
 
Ce nouveau rendez-vous avec la justice pour M. Sonko, troisième à la présidentielle de 2019 et candidat déclaré à celle de 2024, a donné lieu à un important dispositif policier, comme à chaque fois qu’il a été convoqué depuis deux ans.
 
M. Sonko est poursuivi par le ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang, également un responsable du parti présidentiel, pour « diffamation, injures et faux ».
 
Le procès s’est ouvert après une énorme bousculade à l’arrivée du prévenu, les gardes empêchant ses partisans d’entrer dans une salle déjà bondée de journalistes et de représentants de l’opposition.
 
Finalement, le président a ordonné un renvoi du procès au 16 mars.

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