Ziguinchor face à une vague d’insécurité : le chef de quartier de Santhiaba lance un cri d’alerte

GROUPE MÉDIAS DU SUD (ZIGUINCHOR) Dans la nuit du dimanche 9 au lundi 10 juin, un nouvel acte de violence est venu s’ajouter à la longue liste des agressions qui secouent la ville de Ziguinchor. Aux environs de 2 heures du matin, au quartier Kandé, un jeune homme du nom de Amadou Sow a été violemment agressé par un individu armé d’une arme blanche. Grièvement blessé, la victime a été évacuée d’urgence au Centre hospitalier régional de Ziguinchor, où elle est actuellement en observation et reçoit les soins nécessaires.

Cet incident, loin d’être isolé, ravive les inquiétudes persistantes des populations face à une recrudescence de l’insécurité dans la capitale du Sud. Cambriolages nocturnes, agressions à main armée, vols à l’arraché… les faits divers s’accumulent et nourrissent un climat de peur dans plusieurs quartiers, notamment à Santhiaba, une zone régulièrement citée comme l’un des foyers les plus touchés.

C’est dans ce contexte alarmant que le chef de quartier de Santhiaba est montée au créneau. Dans une déclaration ferme, elle a dénoncé l’inaction des autorités compétentes face à la montée de la violence, tout en appelant à une réponse urgente et coordonnée. « Trop, c’est trop ! Les populations ne se sentent plus en sécurité, même dans leurs propres maisons. Nous demandons une présence plus soutenue des forces de l’ordre et des patrouilles régulières, notamment durant la nuit », a-t-il lancé, visiblement préoccupé.

ce dernier a insisté sur l’importance d’une mobilisation collective. « Il faut une synergie d’actions entre les autorités administratives, les forces de sécurité et les comités de quartier. L’insécurité n’est plus une impression, c’est une réalité qui frappe durement notre commune », a-t-il déclaré, en soulignant également la nécessité d’éclairer les rues, d’encadrer les jeunes désœuvrés et de renforcer les dispositifs de surveillance.

Les habitants, quant à eux, oscillent entre colère, peur et résignation. Nombreux sont ceux qui réclament des actions concrètes et durables pour retrouver la tranquillité d’antan. Car à Ziguinchor, ce qui était autrefois perçu comme des cas isolés semble désormais s’imposer comme un phénomène inquiétant.

Ansoumana Dasylva/GMS

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