Alors que l’ouverture de l’aéroport de Ziguinchor avait été annoncée pour le mois de septembre 2025, l’Organisation Nationale d’Assistance Juridique et Judiciaire (ONAJJ) exprime son inquiétude face à l’absence de communication officielle sur la date exacte de mise en service de cette infrastructure attendue par les populations.
Dans un communiqué rendu public ce lundi, l’ONAJJ rappelle que l’aéroport constitue un élément stratégique pour le désenclavement de la région Sud, d’autant plus que les axes routiers reliant Ziguinchor à Cap Skirring sont dans un état de dégradation avancée. Ce contexte rend la réouverture de la plateforme aéroportuaire non seulement urgente, mais essentielle pour garantir aux citoyens leur droit fondamental à la mobilité.
Le silence des autorités compétentes suscite des interrogations au sein des populations locales. Pour l’ONAJJ, cette opacité alimente une frustration croissante, à un moment où les citoyens attendent des réponses concrètes et un calendrier précis.
« Le droit à l’information fait partie intégrante des droits fondamentaux des citoyens. L’incertitude actuelle autour de l’ouverture de l’aéroport doit être levée dans les plus brefs délais », souligne Amadou Tom Mbodji, président de l’Organisation.
L’ONAJJ reconnaît néanmoins que l’entrée en service d’un aéroport dépend de plusieurs étapes réglementaires, notamment : l’achèvement des travaux et l’installation complète des équipements, l’obtention de l’homologation technique par les services compétents et le transfert de la gestion de la navigation aérienne à l’ASECNA, prévu pour juillet 2026.
Tout en saluant les efforts du Ministère des Infrastructures, des Transports Terrestres et Aériens (MITTA), dirigé par le ministre Yankhouba Diémé, l’ONAJJ appelle à une communication claire, officielle et accessible sur le calendrier de mise en service.
L’Organisation se dit également disponible pour accompagner toutes les initiatives visant à garantir un accès équitable aux infrastructures publiques, dans le respect des droits des citoyens.
Ansoumana Dasylva/ GMS