Un nouveau missile balistique a été testé, mercredi, par la Corée du Nord. Pyongyang affirme que Hwasong-15 est susceptible d’atteindre les États-Unis en tous points de leur territoire.

Cette fois-ci c’est la totalité du territoire américain qui serait menacée par la Corée du Nord. Pyongyang a testé avec succès, mercredi 29 novembre, un nouveau type de missile balistique intercontinental (ICBM), le Hwasong-15. Selon le régime de Kim Jung-un, ce projectile pourrait frapper les États-Unis à n’importe quel endroit, y compris sur la côte est.

Après ce lancé, la présentatrice favorite du régime nord-coréen, Ri Chun-Hee, est apparue à la télévision officielle pour annoncer ce succès : « Kim Jong-un a déclaré avec fierté que nous avions finalement réalisé notre grande cause historique, l’achèvement d’une force nucléaire d’État, la mise au point d’une puissance balistique », a-t-elle annoncé.

Selon un spécialiste occidental, sa trajectoire en cloche, à la verticale, suggérait qu’il avait en fait une portée de 13 000 kilomètres, soit la plus longue pour un missile testé par la Corée du Nord, qui mettrait chacune des villes principales des États-Unis à sa portée.

« On va s’occuper de ce cas »

Le Conseil de sécurité des Nations unies doit se réunir, mercredi soir, en urgence. Ce tir a tout d’un bras d’honneur au président Trump, qui a récemment annoncé de nouvelles sanctions contre Pyongyang et a remis la Corée du Nord sur la liste américaine des États qui soutiennent le terrorisme.

Donald Trump s’est entretenu par téléphone avec le Premier ministre japonais Shinzo Abe et avec le président sud-coréen Moon Jae-in. Les trois dirigeants ont réaffirmé leur détermination combattre la menace nord-coréenne. « On va s’occuper de ce cas », a déclaré Donald Trump à la Maison Blanche. Le secrétaire d’État américain Rex Tillerson a souligné quant à lui que les « options diplomatiques » restaient « sur la table, pour l’instant ».

Avec AFP et Reuters

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