AFFAIRE BOFFA BAYOTTE : les détenus  transférés à Dakar dans le cadre de l’enquête acheminés sur Ziguinchor ce mercredi

À quelques jours de l’an 2 de la tuerie macabre survenue dans la forêt du Bayotte Est, les détenus  placés sous mandat de dépôt et  transférés à Dakar dans le cadre de l’enquête sur cette tuerie ont été tous acheminés sur Ziguinchor. Ils sont arrivés ce mercredi à la maison d’arrêt et de correction de Ziguinchor. Ils retrouvent le reste du groupe prés deux ans après leur transfèrement à Dakar.  Le procès sur le massacre de Boffa tant réclamé par les victimes n’est toujours pas effectif malgré la pression des familles.  

 Les choses vont-elles enfin bouger dans le cadre de l’enquête sur le   massacre de Boffa ? En tout cas, tout  porte à le croire surtout avec le rapatriement à Ziguinchor des quinze  personnes sur les seize arrêtées et transférés à Dakar au lendemain de la tuerie macabre survenue dans la forêt classée du Bayotte Est et qui avait pour rappel fait treize mort et plusieurs  blessés exactement le samedi 06  janvier 2018.

Selon nos sources proches du dossier, ces personnes arrêtés suite au massacre dit de Boffa Bayotte ont quitté la capitale du pays dans l’après-midi du mardi et sont arrivés dans la matinée de mercredi à Ziguinchor. Omar Ampouye Bodian  et compagnie rejoignent ainsi le reste du groupe duquel ils avaient été séparés dès les premiers  mois qui ont suivi le massacre de Boffa.

Ils sont revenus sans le chef de village de Toubacouta,  un vieux de quatre-vingt et un an décédé  au pavillon spécial  suite à une maladie. Ce retour au bercail laisse penser que la machine judicaire va enfin s’emballer  dans ce dossier. Rien ne le confirme mais tout porte à croire qu’ils vont enfin être entendus par le juge d’instruction en direction du procès tant réclamée par les familles convaincus de l’innocence de leurs proches dans cette affaire.

Le massacre de Boffa avaient fait treize morts et plusieurs blessés, l’enquête ouverte à l’époque des faits en janvier 2018 avait permis de mettre la main sur une vingtaine d’individus dont le journaliste René Caprin Bassène. Les appels en faveur de la tenue d’n procès pour élucider l’opinion publique sur ce tragique événement qui avaient ému le  pays  ce sont de plus en plus multipliée. La justice semble elle  décider enfin à clarifier ce dossier à en situer les responsabilités des uns et des autres, l’on  ne devrait tarder  le savoir.

 

GMS /Amady Khalilou Diémé

 

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