Aminata Tall sort du bois et se radicalise, le scrutin du 31 juillet prochain, c’est tout sauf une élection.

Défenestrée du Conseil économique social et environnemental (Cese), Aminata Tall s’est longtemps terrée dans le silence.

Elle disait ainsi mettre un terme à sa carrière politique. Pas du tout évident pour une personne dont la vie s’est faite grâce à la politique ! Devenue impopulaire depuis, elle refait surface dans le chantage Peut être que c’est parce que le décret sur l’honorariat n’est pas appliqué .

L’ancienne présidente du Cese est réapparue hier pour se prononcer sur les incohérences du processus électoral et les tensions que cela a générées. Dans une interview accordée à la presse locale de Diourbel, la dame a déploré les récentes tensions suite à l’interdiction de la manifestation de Yewwi Askan Wi (Yaw).A la surprise générale, elle prend le chef de l’Etat Macky Sall, gardien de la Constitution, comme le principal responsable.

Aminata Tall dit ne pas être d’accord avec la façon dont le contentieux électoral a été géré et trouve inconcevable que des coalitions partent en élection avec une seule liste. Elle estime dans la foulée que la logique n’accepte même pas qu’on aille au scrutin avec seulement des titulaires ou uniquement des suppléants.

La preuve, note-t-elle, une fois à l’Assemblée nationale, si on doit remplacer pour x raisons une personne parmi ces gens-là, on sera dans l’impasse. Elle plaide de ce fait pour la consolidation de la démocratie et dit rejeter toute action qui peut contribuer à la faire reculer.

Refusant de se prononcer sur un éventuel report, elle considère que ce scrutin du 31 juillet prochain, c’est tout sauf une élection.

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