Baisse généralisée du niveau du fleuve Gambie et de ses affluents.

La situation hydrologique du bassin du fleuve Gambie enregistre une baisse généralisée des niveaux d’eau à travers la plupart des stations suivies par la Brigade des Ressources en Eau de Tambacounda – Kédougou. Selon les relevés effectués ce matin à 08 heures, les hauteurs d’eau observées témoignent d’un recul notable par rapport à la veille et à la même période de l’année dernière.

Des affluents en baisse continue

Au niveau de Diaguiri, affluent du fleuve Gambie en amont de Mako, la hauteur d’eau est passée de 1,82 m le 28 octobre à 1,79 m, soit une baisse de 3 cm. À la même date de 2024, le niveau atteignait 2,36 m.

Même tendance à Afia Pont (Thiokoye) où la cote hydrométrique est descendue à 1,77 m contre 1,81 m la veille. En 2024, elle se situait à 1,95 m.

À Niokolo Koba, la hauteur d’eau enregistrée ce matin est de 5,25 m, soit une baisse de 4 cm par rapport à la veille. Le niveau reste inférieur à celui de l’an passé (5,75 m).

En revanche, un arrêt d’écoulement a été noté aux stations de Sinthiou Malème et Goumbayel, tandis qu’à Diahra Pont, le niveau d’eau n’a pas atteint l’échelle.

Des baisses notables sur le fleuve principal

Au niveau de la station de Kédougou, le fleuve affiche 2,75 m, contre 2,81 m la veille, soit une baisse de 6 cm. En 2024, la cote atteignait 3,05 m. La cote d’alerte reste fixée à 7 mètres, ce qui éloigne pour l’instant tout risque de crue.

À Mako, la situation demeure stationnaire avec une hauteur d’eau stable à 2,98 m depuis la veille, inférieure toutefois à celle observée l’an dernier (3,09 m).

À Simenti, les données de ce matin n’ont pas encore été reçues, mais la veille, la hauteur d’eau était de 4,49 m. La cote d’alerte y est de 13 mètres.

Enfin, à Gouloumbou, la baisse est plus marquée : 4,85 m contre 5,04 m la veille, soit une diminution de 19 cm. À la même période de 2024, le niveau atteignait 12,76 m, dépassant largement la cote d’alerte fixée à 12 mètres.

Une décrue attendue en fin d’hivernage

Ces tendances confirment la phase de décrue habituelle observée à cette période de l’année, marquant la fin de la saison des pluies dans la région du Sénégal oriental. Les autorités hydrologiques poursuivent la surveillance continue des niveaux d’eau afin d’anticiper toute variation susceptible d’affecter les populations riveraines et les activités agricoles.

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