« Ce n’est pas facile, mais nous, on est là », a-t-il rappelé en soulignant que le Sénégal figurait dans le chapeau 2 grâce au travail réalisé ces dernières années. Pour lui, participer à une Coupe du Monde impose d’affronter les meilleurs et de viser haut. « Dans une compétition comme celle-là, si on veut aller loin, il faut battre les grandes équipes. » Le Sénégal tombe en effet dans une poule dense. En plus des Bleus, champions du monde il y a huit ans et finalistes depuis, les Lions croiseront une Norvège impressionnante durant les qualifications, portée par une génération explosive. « La Norvège a survolé les matchs de préparation et les qualifications. C’est sûr que c’est un groupe difficile », reconnaît Thiaw.
Mais le sélectionneur rappelle que le Sénégal aussi a dû se battre pour valider son billet. « Nous aussi, on avait un groupe compliqué pour se qualifier. On l’a fait. » Avant de se projeter pleinement sur la Coupe du Monde, les Lions devront aborder la CAN, étape qu’il considère essentielle pour installer la dynamique nécessaire. « On va bien préparer la CAN et après, on se concentrera sur la Coupe du Monde. »
L’un des moments les plus forts de ce tirage reste évidemment les retrouvailles avec la France, vingt-trois ans après la victoire historique de Séoul en 2002. Un symbole particulier pour Pape Thiaw, présent dans le groupe lors de cet exploit. « Vingt-quatre ans après, rejouer contre la France, c’est quelque chose. »
