Centrafrique: le cessez-le-feu déjà violé par les loyalistes, accusent les rebelles

 

Dans un communiqué publié ce lundi 18 octobre, la coalition rebelle CPC, qui avait mené début janvier l’offensive sur Bangui vient de réagir à l’annonce du président centrafricain Faustin-Archange Touadéra.

« La CPC prend acte », dit le communiqué signé par un porte-parole depuis Paris, sans préciser si la coalition rebelle s’engage ou non à respecter le cessez-le-feu. Mais elle affirme également que les forces loyalistes auraient déjà violé cet engagement du chef de l’État à Bambari ainsi qu’à Benzambé, le village natal de l’ancien président Bozizé, aujourd’hui à la tête de la rébellion. La localité aurait été attaquée et pillée ce samedi 16 octobre par des paramilitaires russes, selon des sources locales et sécuritaires.

 

Dans son allocution, le chef de l’État lançait un appel à deux des principaux groupes armés restés hors du processus de cessez-le-feu : le FPRC – affaibli selon les spécialistes, par la contre-offensive et les divisions internes – et l’UPC qui conserve une certaine force de frappe et qui semble douter des intention du président Touadéra, selon un message attribué à son leader.

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