Le séisme, qui s’est produit peu avant 20h30 TU dimanche 2 novembre à Kholm dans la province de Samangan, près de la ville de Mazar-e-Sharif, avait une profondeur de 28 km, selon l’Institut d’études géologiques américain USGS.
« Environ 320 compatriotes ont été blessés et plus de 20 tués » dans les provinces de Samangan et de Balkh, a indiqué Sharafat Zaman, porte-parole du ministère afghan de la Santé, précisant qu’il s’agit d’un bilan provisoire. Plus tôt, l’Autorité afghane de gestion des catastrophes avait indiqué que la plupart des blessés à Samangan étaient rentrés chez eux après avoir été soignés.
À Mazar-e-Sharif, grande ville du nord de l’Afghanistan dans la province de Balkh, la mosquée bleue a été endommagée. Des pierres se sont détachées de l’imposant joyau du XVème siècle en faïences éclatantes, notamment au niveau du minaret, et jonchaient le sol de ce lieu, l’un des seuls touristiques du pays.
Le ministère de la Défense a dit avoir déblayé et rouvert une route qui avait été coupée par des éboulements et avoir secouru des personnes qui y avaient été bloquées dans la nuit. Des secousses ont été ressenties jusque dans la capitale Kaboul, à des centaines de kilomètres de là.
Ce séisme survient après celui de magnitude 6 qui avait touché fin août les provinces orientales de Kounar, Laghman et Nangarhar. Ce tremblement de terre, le plus meurtrier de l’histoire récente de l’Afghanistan, avait tué plus de 2 200 personnes, en avait blessé près de 4 000 autres et avait détruit 7 000 maisons, selon les autorités talibanes.
