LES CLUBS EUROPÉENS SE POSENT DES QUESTIONS SUR LES PAIEMENTS DES CLUBS SAOUDIENS

Lors de l’Assemblée Générale de l’ECA à Berlin (Allemagne), les dirigeants des clubs européens sont nombreux à se poser des questions sur l’arrivée en force des Saoudiens dans le milieu du football. Le sujet des paiements des transferts est au centre des discussions, lors de ce grand rendez-vous du « syndicat ».
 
Les pétro-dollars ont coulé à flots cet été en provenance d’Arabie Saoudite, mais vont-ils arriver jusqu’aux comptes en banque des clubs européens? Al-Hilal qui dépense pour plus de 330 millions (Neymar, Otavio, Ruben Neves…) Al Nassr pour 140 (Mané…)… Les clubs saoudiens sont devenus, en quelques semaines, des acteurs incontournables du marché des transferts dans le monde du football. Une arrivée massive avec des investissements pharaoniques qui permettent aussi à des clubs européens de ramasser le pactole. Sauf que des dirigeants réunis à Berlin pour l’Assemblée Générale de l’ECA se montrent sceptiques sur le futur.
Les clubs dans l’expectative
 
Une question importante a été soulevée dans la journée de mercredi lors des différentes sessions d’échanges dans les grandes salles de l’hôtel Intercontinental de Berlin: celle des paiements. Elle inquiète plusieurs dirigeants de clubs européens, pour le présent mais aussi pour l’avenir des transactions avec ce pays. Les clubs souhaitent connaître l’ensemble de leurs armes en cas de non-paiement de l’intégralité des transferts de la part des clubs saoudiens. Car si les montants avancés cet été sont importants, il faut savoir que ces transferts ne sont pas toujours réglés en une fois et si les sanctions concernant les défauts de paiements sont extrêmement dissuasives en Europe où a lieu la majorité des gros transferts, ce n’est pas forcément le cas à l’échelle mondiale.
 
Si un cas de non-paiement se présente dans les prochaines semaines (ou prochains mois), les clubs devront surtout se tourner vers la FIFA pour faire valoir leurs droits, répète l’ECA. L’ECA jouera aussi un rôle central pour défendre ses clubs affiliés si cette option se présente. La FIFA est la seule instance avec un pouvoir suffisant pour entamer des poursuites. D’autres présidents croisés à Berlin n’osent pas imaginer cette option. L’explication est simple : un cas de non-paiement pourrait entrainer une mauvaise pub pour le football saoudien, un secteur où l’image est capitale. Peut-être l’élément le plus important.

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