Les premiers mots de Dani Alves après sa libération conditionnelle

Un peu plus d’une semaine après sa libération conditionnelle, Dani Alves s’est confié en exclusivité à un média catalan pour raconter en détail ce qu’il a vécu en prison pendant ses 14 mois de détention.

Condamné à une peine de quatre ans et demi de prison, ainsi qu’à 150 000 € d’amende pour viol sur une jeune femme de 23 ans, Dani Alves est sorti de prison après 14 mois de détention. La justice espagnole avait accepté que le Brésilien bénéficie d’une libération conditionnelle contre le versement d’une caution de 1 million d’euros et la confiscation de ses deux passeports (espagnol et brésilien).

 De plus, l’ex-joueur du Barça, de la Juve et du PSG doit comparaître chaque semaine devant un tribunal et de se tenir à distance de la victime.
 
Lourdement critiqué à chaque sortie publique, le footballeur brésilien n’a pourtant pas souhaité rester discret. S’il a souligné qu’il ne pouvait pas s’exprimer en profondeur sur la procédure judiciaire à laquelle il fait face, puisqu’il est encore poursuivi, Dani Alves (40 ans) s’est pourtant entretenu ce vendredi avec le média catalan El Periódico. Une interview – qui devrait logiquement faire polémique – dans laquelle l’ex-latéral droit raconte sa vie actuelle, ainsi que ses 14 mois de détention.
 
Dani Alves raconte sa vie en prison

«C’est ce que je dois faire. Tous les vendredis, je vais au tribunal et c’est tout. Je n’ai pas grand-chose d’autre à faire», a-t-il d’abord expliqué, avant d’ajouter que «le match que je dois maintenant jouer a lieu au tribunal. Mais il n’a « aucune idée » de la durée de « ce match », tant que tous les recours présentés par les parties (défense, accusation et ministère public) n’auront pas été résolus», explique-t-il dans le journal catalan.

Concernant son incarcération, Dani Alves assure : «Où que j’aille, je survis. Je m’adapte à tout parce que pour moi, ce n’est pas l’endroit qui fait la personne, mais la personne qui fait l’endroit», soulignait-il en souriant, précise le journal. Sans vouloir donner plus de détails sur sa vie derrière les barreaux, l’ex-footballeur affirme «être calme et aller bien» le temps de purger sa peine.
 
Pour rappel, sa libération conditionnelle, qui n’a pas été rendu à l’unanimité, peut encore faire l’objet d’un appel.

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