Alioune Tine arbore son costume de médiateur. Dans un communiqué, le fondateur d’AfrikaJom Center a fait savoir qu’il s’était entretenu avec l’opposition et le pouvoir « après les décisions controversées du Conseil Constitutionnel et les polémiques ».
Ceci, dans l’optique de pacifier l’espace politique. Alioune Tine a appelé «solennellement l’opposition à manifester pacifiquement et a reçu l’assurance que la manifestation prévue le mercredi 8 Juin va se dérouler dans des conditions pacifiques». Les membres de la coalition Yewwi Askan Wi se sont, en outre, engagés à « nettoyer les lieux du rassemblement à la fin ».
Alioune Tine n’a pas manqué de rappeler que la manifestation est « un droit constitutionnel avec ses garanties ». Partant de ce constat, il affirme « qu’il n’y a aucune raison pour les autorités publiques de l’interdire ». Poursuivant, il considère que « dans un Etat de droit, cette manifestation est à considérer à la fois comme l’expression ordinaire d’un acte démocratique face à un sentiment d’injustice, et aussi comme une sorte de lancement de la campagne et de communication entre formations politiques, militants et acteurs.
De ce point de vue, cela devrait rassurer l’ensemble des acteurs politiques ». Alioune Tine demande ainsi à l’autorité administrative d’autoriser la manifestation de l’opposition.