Protection et valorisation de l’environnement côtier : 3,5 milliards FCFA injectés par l’Union européenne

Un montant de plus de 3,5 milliards FCFA a été injecté par l’Union Européenne dans le cadre du projet Changement climatique et gestion intégrée des zones côtières (CCGIZC) au Sénégal. Ceci, pour renforcer les capacités de résilience des communautés côtières face aux effets néfastes des changements climatiques.

Dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet, des travaux ont été faits. Il s’agit du dragage de 11 sections au niveau des lits majeurs de la lagune, du redimensionnement du Pont Catholique à Thiafoura, de la reconstruction de l’ouvrage de retenue d’eau dit « Pont Idrissa Seck », de la démolition du déversoir de crue située dans la réserve de Bandia non loin du pont de Nguékhokh.
 
 
 
Ainsi, le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, a réceptionné les travaux de restauration de la lagune de Somone.
 
Pr Daouda Ngom indique : «la zone côtière sénégalaise joue un rôle central dans le développement du pays et ce à différents niveaux : socio-économique, démographique, urbain et environnemental au regard de ses écosystèmes très diversifiés. Les activités menées sur le littoral constituent la principale source de revenus des communautés côtières et occupent une place fondamentale dans le tissu socio-économique national ».
 
 
 
Il rappelle que le Président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye et son Premier Ministre Ousmane Sonko accordent une importance capitale à la préservation de l’environnement, à la lutte contre la pauvreté et à l’amélioration des conditions de vie de nos concitoyens.
 
 
 
Depuis 2010, l’État du Sénégal a œuvré à la mise en place d’un programme national de lutte contre l’érosion côtière. 
 
 
 
Dans la composante 2 du projet, la restauration du système laguno-estuarien de la Somone est prévue. Dans sa composante 3,un appui en équipement a été octroyé aux femmes transformatrices de produits halieutiques pour améliorer leurs conditions de travail.
 
 
 
C’est dans ce cadre que du matériel et équipement de travail ont été mis à la disposition des GIE des femmes transformatrices de produits halieutiques au niveau de la Petite côte (Somone et Guéréo), en basse Casamance (île de Diogué) et au Delta du Saloum (Palmarin).
 
 
 
«Malgré son importance écologique et sa contribution au développement de la localité, la lagune de Somone fait face à un ensablement. Son dragage s’avère ainsi opportun pour la préservation de ses fonctions écologiques. Maintenir les unités écologiques et leurs liens (continuité écologique) a été un des enjeux centraux du projet de dragage de la lagune de Somone. Ainsi il a été question de préserver la biodiversité et les écosystèmes autour desquels gravitent tous les autres enjeux », a dit le ministre.
 
 
 
Avant de poursuivre : «Ces travaux ont pour finalité de permettre la restauration de l’écosystème côtier de la Somone tout en veillant au maintien des activités socio-économiques actuelles et de permettre d’avoir un retour progressif au fonctionnement hydrologique de base du cours d’eau de la Somone. Le rétablissement de l’équilibre de la rivière de la Somone permettrait, avec l’effet de chasse, d’avoir des chenaux plus profonds et des eaux moins salées et faciliter ainsi la régénération de la mangrove ».

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