Voici les trois sociétés publiques qui appauvrissent l’État

L’analyse des risques liés aux sociétés publiques, dans le cadre du Document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle (DPBEP) 2024-2026, révèle que La Poste, Dakar Dem Dikk (DDD) et Le Soleil coûtent cher à l’État. D’après Libération, qui l’a consultée, l’étude a été réalisée sur la base des états financiers de 2021. Elle s’appuie également sur quatre ratios de référence : solvabilité, profitabilité, performance opérationnelle et relations financières avec l’État.

Le Soleil et DDD, qui sont des Sociétés à participation publique majoritaire (Sappmaj) exposent l’État à un risque élevé du fait des déficits qu’elles ont accumulés sur plusieurs exercices. Cela a entraîné, d’après le DPBEP, des capitaux propres négatifs de plus de 27 milliards de francs CFA. Ces résultats ne tiennent pas compte, signale le document, du financement des plans de relance respectifs de ces deux entreprises.

La situation est pire à La Poste où les capitaux propres négatifs sont multipliés par plus de trois par rapport à DDD et Le Soleil, à 86,872 milliards de francs CFA pour un capital social de 3,325 milliards de francs CFA (états financiers de 2019). Cette situation pourrait se répercuter sur le budget national «malgré la possibilité d’une augmentation de capital par la conversion de la créance de 174,2 milliards que l’État détient sur la Sn La Poste», souligne Libération.

Le journal rapporte que les bons scores du DPBEP sont portés par la Senelec, le Port de Dakar et la Sones. Il indique que l’étude a porté sur 23 entités, 12 sociétés nationales, 10 Sappmaj et 1 établissement public à statut spécial.

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