Zelensky annonce qu’il s’entretiendra avec Trump en marge de l’Assemblée générale de l’ONU

Alors que la Russie a intensifié ses frappes, envoyant encore des centaines de drones et missiles contre le pays dans la nuit du vendredi 19 au samedi 20 septembre. Donald Trump a lancé des ultimatums, sous peine de sanctions, pour pousser Vladimir Poutine à un compromis. Mais le président russe n’a pas plié, et son homologue américain n’a pas mis ses menaces à exécution.
 
Volodymyr Zelensky a déclaré à un groupe de journalistes, dont l’AFP, qu’il aurait « une réunion avec le président des États-Unis » dans le cadre de son déplacement à New York pour l’Assemblée générale de l’ONU la semaine prochaine. Le président ukrainien, dont les commentaires étaient placés sous embargo jusqu’à samedi, a affirmé qu’il soulèverait la question des sanctions contre Moscou. « Je pense que nous perdons beaucoup de temps si nous attendons, n’imposons pas de sanctions ou ne prenons pas les mesures que nous attendons vraiment de lui », a-t-il dit.
 
Sanctions contre la Russie ?
Donald Trump s’est dit prêt à prendre de nouvelles sanctions contre la Russie, mais à la condition que les Européens arrêtent d’acheter des hydrocarbures russes, dont les ventes sont l’une des principales sources de financement de la machine de guerre russe contre l’Ukraine.
 
Volodymyr Zelensky juge que Vladimir Poutine, dont l’armée est à l’offensive sur le front, ne veut pas la paix et ne l’acceptera que s’il y est contraint. Donald Trump, lui, s’était montré bien plus optimiste et a même reçu le président russe en grande pompe en Alaska cet été. Mais il s’est depuis dit déçu de lui, affirmant jeudi que Vladimir Poutine l’avait « laissé tomber ».
 
Volodymyr Zelensky a aussi affirmé qu’il discuterait avec Donald Trump des « garanties de sécurité » que son pays demande à ses alliés occidentaux en cas d’accord de paix. Elles sont censées protéger l’Ukraine d’une autre attaque russe à l’avenir, que Kiev juge quasi inévitable.
 
Trois morts
Volodymyr Zelensky a par ailleurs appelé à la construction d’une défense antiaérienne commune avec certains des pays voisins de l’Ukraine pour abattre les drones russes. Il s’agit d’une demande ukrainienne de longue date, remise en lumière ces dernières semaines par l’intrusion de drones russes en Pologne ou encore, l’interception d’avions de chasse russes en Estonie vendredi.
 
Ces intrusions, fermement dénoncées par les Occidentaux, arrivent au moment où la Russie intensifie ses frappes aériennes en Ukraine. Elle a ainsi lancé 40 missiles et quelque 580 drones dans la nuit de vendredi à samedi, faisant trois morts et des dizaines de blessés, selon Volodymyr Zelensky. Peu avant, les autorités de la région de Dnipropetrovsk, dans le centre-est de l’Ukraine, avait fait état d’une importante attaque russe de missiles et de drones ayant fait un mort et 26 blessés.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *