Ziguinchor: une ville paisible confrontée à une inquiétante montée de l’insécurité, l’alerte de Bassirou Coly

GROUPE MEDIAS DU SUD – Ziguinchor, longtemps perçue comme l’une des villes les plus paisibles et hospitalières du Sénégal, vit actuellement une période trouble. Les habitants de cette cité emblématique de la Casamance tirent la sonnette d’alarme face à une recrudescence alarmante des actes d’agression, de violence et de criminalité.

Chaque jour, les témoignages affluent : vols à main armée, attaques nocturnes, violences physiques dans les lieux publics comme dans les quartiers résidentiels. Une peur sourde gagne peu à peu la population. Ce climat d’insécurité, jadis étranger au quotidien des Ziguinchorois, s’installe dangereusement dans les esprits.

« Ce qui se passe actuellement à Ziguinchor est profondément alarmant », alerte Bassirou Coly, adjoint au maire de la commune et président du conseil d’administration de GTS SA. Dans une déclaration poignante, il décrit une ville qui semble perdre son âme : « Ziguinchor, autrefois havre de tranquillité au cœur de la Casamance, semble perdre peu à peu cette sérénité qui faisait sa réputation. Ce basculement ne doit pas devenir une fatalité. »

Face à cette situation, les appels à la mobilisation se multiplient. Bassirou Coly exhorte à une réaction immédiate et collective. Il en appelle aux autorités pour qu’elles prennent des mesures fermes et rapides. Mais aussi aux citoyens : « Il est tout aussi essentiel que les citoyens se mobilisent, que les quartiers s’organisent, que la vigilance collective soit renforcée. »

La population locale, secouée mais déterminée, commence déjà à s’organiser. Dans certains quartiers, des groupes de veille citoyenne voient le jour. Mais cette initiative ne pourra suffire sans un engagement fort de l’État et des forces de sécurité.

Ziguinchor, riche de son histoire et de sa culture de paix, ne mérite pas de sombrer dans la peur. Comme le rappelle M. Coly dans sa conclusion : « Ziguinchor mérite la paix, la sécurité et la confiance retrouvée. Ensemble, refusons de laisser l’insécurité prendre racine. Agissons, avant qu’il ne soit trop tard. »

ANSOUMANA DASYLVA/ GMS

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