Choix du candidat de Bby : Et si Macky Sall nous réservait une nouvelle surprise ?

Sauf changement de dernière minute, le candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar (Bby) pour la prochaine élection présidentielle de février 2024 sera connu, ce samedi, à l’issue de la réunion de la conférence des leaders élargie aux prétendants déclarés, qui étaient, jusqu’à ce jour, une dizaine.
 
Mais, avec l’attitude de Macky Sall, qui reste, décidément, maître du jeu et des horloges, tout est encore possible.
Car, même si les noms de l’actuel Premier ministre, Amadou Ba, du ministre de l’Agriculture, Aly Ngouille Ndiaye, du président du Conseil économique, social et environnemental (Cese), Abdoulaye Daouda Diallo, et de l’ex-Pm, Mouhamed Boun Abdallah Dionne, sont cités depuis le début, l’on nous signale que d’autres surprises peuvent parvenir du palais de la République. Et cela pour plusieurs raisons.
 
L’un des facteurs, nous dit-on, c’est la démission de Youssou Ndour, leader du mouvement ‘’Fekéé Macci boolé’’, à quelques jours de ce choix fatidique. Car, selon des informations, le chanteur planétaire et désormais ex-ministre Conseiller est réputé très proche d’un des candidats susmentionnés. Et s’il avait déjà eu écho que son « ami » ne sera pas choisi par Macky Sall ? A-t-il tout simplement décidé de quitter le navire avant l’heure pour ne pas être mis devant le fait accompli ?
 
Manoeuvres jusqu’au bout de la journée
 
En tout état de cause, hormis ces personnalités, considérées jusqu’ici comme étant les favoris, d’autres noms émergent. Il s’agit, en effet, de l’actuel président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, ou de Mamadou Sy, Pca de l’Ipres.
 
Du côté de la majorité, l’on retient encore le souffle. A l’heure actuelle, personne n’est sûr de rien. « Le président Macky Sall est adepte des grosses surprises, donc, c’est très risqué de donner le nom de celui que l’on croit être choisi », nous siffle un haut cadre de l’Apr, qui préfère, pour le moment, « donner la primeur » au chef de l’Etat.
 
Notre interlocuteur est quand même d’avis qu’au sein du parti présidentiel, les manœuvres se poursuivent à quelques heures du démarrage de la conférence, parce que « beaucoup parmi nous souhaitent que le candidat qui sera choisi soit un ‘’Apriste’’ authentique ». Ce qui fait, craint-il, que des frustrations ne manqueront pas. 

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