PARIS: Un rassemblement illégal contre l’esclavage en Libye dégénère

Les manifestants se sont rassemblés près de la place de l’Étoile à Paris, en réaction à un reportage de CNN montrant des migrants vendus aux enchères en Libye. Des affrontements avec les forces de l’ordre ont éclaté.

Un millier de personnes ont manifesté ce samedi à Paris contre des cas d’esclavage en Libye dénoncés cette semaine dans un documentaire choc de la chaîne américaine CNN, selon la préfecture de police de Paris. Le rassemblement a donné lieu à quelques échauffourées entre forces de l’ordre et manifestants.

Ces derniers ont répondu à l’appel de plusieurs associations, et notamment d’un Collectif Contre l’Esclavage et les Camps de Concentration en Libye (CECCL), créé en réaction à la diffusion du reportage de CNN montrant des migrants vendus aux enchères en Libye.

La préfecture dénonce le rassemblement

La préfecture de police a dénoncé dans un communiqué le caractère illégal du rassemblement, dont les organisateurs devront, selon elle, être identifiés afin « que des procédures soient engagées aux fins de poursuites adaptées »

 

« Sans qu’aucune déclaration n’ait été faite, plusieurs associations ont organisé une manifestation et un cortège depuis l’ambassade de Libye jusqu’en direction du second site diplomatique de ce pays », dans l’ouest de Paris, a-t-elle indiqué dans ce communiqué, tout en précisant qu’aucune dégradation n’a été commise » à ce moment-là.

Brandissant des pancartes « non à l’esclavage en Libye », ils étaient rassemblés vers 16 heures dans l’ouest de Paris, avenue Foch, non loin de la place de l’Étoile où étaient positionnées des forces de l’ordre. Les manifestants ont alors indiqué vouloir se rendre vers le consulat de Libye.

C’est à la tombée de la nuit que la situation a dégénéré, quand les manifestants ont continué à avancer en direction d’un barrage constitué par les forces des l’ordre, et que ces dernières ont fait usage de leurs bombes lacrymogènes. S’en sont suivis des affrontements sur les Champs-Elysées pendant de longues minutes, avant un retour progressif à la normale. Aucune interpellation n’avait été réalisée par les forces de l’ordre à 19h30, selon les informations de BFM Paris. Une reporter de BFM a également été blessée par un jet de projectile.  LIRE LA SUITE

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