Ballons espions: l’avertissement du Japon à la Chine

Le ministère japonais de la Défense estime qu’à trois reprises au moins, depuis 2019, des objets volants non identifiés sont passés au-dessus du Japon. L’affaire du ballon espion chinois abattu par les États-Unis l’a incité à procéder à une réévaluation de la nature de ces objets volants. Le ministère japonais de la Défense ne peut que présumer qu’il doit s’agir de ballons de reconnaissance sans pilote envoyés par la Chine.

Bases américaines
Le gouvernement japonais demande, aujourd’hui, à la Chine de confirmer ces faits et « qu’une telle situation ne se reproduise plus à l’avenir ». En janvier 2022, a révélé le porte-parole du gouvernement Hirokazu Matsuno, un ballon non identifié avait survolé la mer à l’ouest de l’île de Kyushu. Plus au sud, l’île d’Okinawa abrite la plupart des bases américaines sur sol japonais.

Missiles contre les intrusions
Proches de Taïwan, les bases d’Okinawa servent à surveiller la Chine et la Corée du Nord. Des navires, des sous-marins et des avions de reconnaissance chinois sont repérés à intervalles réguliers, au large d’Okinawa. Le Japon envisage d’utiliser des missiles pour protéger son espace aérien contre les intrusions de ballons espions. En coopération avec son allié américain.

« Le Japon porte des accusations sans fondement et dénigre la Chine sans preuve concluante », a répondu le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Wang Wenbin, devant des journalistes.

 

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